Située au carrefour du Jorat et de la région de la Broye, la commune de Syens est bordée à l’est par le Flon de la Broye et à l’ouest par la Bressonne. Elle s’étend sur 252 hectares, dont une soixantaine de forêts et une vingtaine affectés à la place d’armes de Valacrêt / Moudon.
Le village est placé le long de la route de Berne et desservi par des liaisons de bus en direction de Moudon et de Lausanne.
Le chemin de St-Jacques de Compostelle traverse également notre commune, et il n’est pas rare de croiser des pèlerins sur les chemins et sentiers communaux.
Le nom de notre village, Ciens au Xe siècle, puis Siens au XIIIe siècle, vient probablement du nom d’un homme influent de l’époque d’origine germanique, hypothèse rendue plausible par la découverte de tombes burgondes dans les environs. Une autre piste, étymologique, laisse penser que ce nom rappelle une rivière forte ou une victoire (comme la Sarine, la Sionge, la Singine, Sion (le Rhône), Sieg (la victoire en allemand), et peut-être même la Seine ! Quoi qu’il en soit, ce vocable inspire la force, dont le cerf, qui figure sur les armoiries de la commune, est un brillant représentant. Syens, que l’on trouve mentionnée dans les papiers de l’Abbaye de Saint-Maurice au Xe siècle déjà, formait une seigneurie avec Rossenges et Bressonnaz. Le moyen âge se passe dans l’ombre de la Châtellenie de Moudon, avant que, au XVIe siècle, la puissante famille de Cerjat s’empare du lieu. Cette famille, propriétaire jusqu’en 1797, cédera ses droits de propriété aux communiers pour la somme 11'555 florins. Elle nous laisse ses armoiries, soit le cerf d’or sur fond de prairie et de sang.
Aujourd’hui la commune ne compte plus que cinq exploitations agricoles ainsi que quelques entreprises, la grande majorité des habitants exercent leurs activités professionnelles hors du territoire communal. La petite place du centre du village entourée de notre maison de commune, du four à pain et de notre église, permettent à chacun de fraterniser et de se retrouver lors de diverses festivités.